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Lechercheurd’orTROIS AVIONS DE POL DESSELAS (1)Passionné par l’aviation trèstôt, Fol Dessalas a été l’heureux propriétaire d’avions quiont fart lever la tête à de nombreux saint Juniauds.Par contre nous ne croyons pasà la légende qui veut que le petit Pol ait volé aux journées del’aviation à Saint Junien en1911. Il était en effet impossible de prendre un passager surces machines peu fiables ettrès dangereuses.Propriétaire d’un terrain à laCroix blanche, il vient souventse poser avec des amis limou-geauds« he cuir fabriqué avecde lapeau de chien estcaractérisé par unegrande mollesse et une^andeforce… »biraintsCOCHERS*Ciiaioi» «tr-^îèP;Des gantiers spécialistes du gant en peau de chienLa croix Blanche 1930/1933: leCAUDRON « Luciole »!Nous sommes en hiver 1934et le F.AMIT Caudron« Phalène •• vient Juste de s’immobiliser malgré la neige.Cet avion est moins sportif quela • luciole > avec une cabine^ de 4 places et 4 portes. Sa^ puissance est de 120 CV pourune vitesse de croisière de170 km/h et une autonomie•>.: de 1100 km.La Croix blanche hiver 1934 :1ePhalène»Au début du siècle dernierquelques gantiers de St Junien ont une spécialité qui selit sur leur en-tête à côté duCHEVREAU, SUEDE et autres:CHIEN, CHIEN PLONGE, CHIENBLANC, CHIEN COULEUR.Le cuir fabriqué avec la peaude chien est caractérisée parune grande mollesse et unegrande force, c’est par conséquent une excellente matièrepour les gants et les chaussures.La peau de chien donne untrès beau cuir lorsqu’elle asubi un traitement convenable, mais très souvent la dépouille de l’animal est trèsmal laite.– les peaux dans les différentstravaux de rivière demandentun traitement soigneux pourobtenir les résultats désirés.Les petites peaux font dumeilleur cuir de ganterie queles grandes car la fleur de cespeaux est très lisse et ferme.Aussitôt que les peaux sontdans les mains des tanneurselles doivent être écharnéeset toute la chair et la graisseenlevées avant d’effectuer latrempe.Les peaux ne demandent pasune longue trempe car ellessont habituellement minceset légères.Après chaulage et purge onleur donne une façon au couteau sur chair et fleur, et sielles sont destinées à faire ducuir de ganterie de couleur,on les purge à nouveau et onles tanne. Il est bon aussi,lorsqu’il s’agit de cuir à gants,de faire un confit d’excréments et alors de tanner tespeaux comme le chevreau deganterie.On obtient aussi du très beaucuir à gants en tannant lespeaux dans une mixture composée de : alun, sel, Jauned’œufs et farine avec suffisamment d’eau pour avoirune pâte épaisse. «Extrait du journal la Halle auxcuirs, N’Sl du 23 décembre1906 (A suivre)A- ^Un effondrement au fond du parking de la rue des Binlaudes a permis ladécouverte d’un boyau souterrain creusé dans le tuf et l’arène granitique dusous-sol. Vestige du réseau ancien des aqueducs de la cité, ce boyau se prolonge très probablement vers la rue Louis Codet pour aller mourir dans lesfossés inhérents aux remparts (ligne intérieure des bâtiments du boulevardde la République).Dans sa partie supérieure il ne semble pas relié au réseaudu haut de la rue d’Arsonval, mais plutôt à celui de la rue Rorice Rigaud.Néanmoins des connexions avec des caves du bas de la rue d’Arsonval semblent exister. Nous reviCTidrons plus longuement sur les « souterrains » deSaint Junien.1914/1918 : LA GRANDE GUERRE ET LES SAINT JUNIAUDSDes données et des imagesSAINT-JUNiEN — A Nôtr« Dame – Le Jour de l’Arrivée des Prisonniers‘Il ‘• li rI «îimO Livi*mmWi I r\ PI PLa carte postale est bienconnue tl’arrivée des prisonniers allemands à Saint Junien.La première image est la plusconnue, puisqu’il s’agit de lacarte du – Grand Livre », ledeuxième cliché, bien qu’identique semble antérieur: ils’agit là non plus d’une cartepostale mais d’une carte photographique, réalisée parFrançois Lachaise.Détail amusant : le clichémontre une foule assez importante dans laquelle onpeut voir quelques soldatsfrançais, mais de prisonnierspoint ILe photographe étaitpeut être en retard.En mars 1916 Saint Junien,au travers du < comité d’action agricole > décide de sedoter d’une équipe de vingtprisonniers (un dépôt se trouvait en Dordognej.Employésprincipalement dans l’agriculture ils travaillent également à la carrière du Puy deValette.Une autre équipe,appartenant aux ponts etchaussées, était cantonnée àSaint Junien, dans une maison du pont Notre Dame.Ils partiront durant l’été1916 pour aller s’installer àBellac.Cette équipe est probablement celle qui a motivé le cliché. Il est à noter qu’entemps normal, ces prisonniers sont surveillés et gardés par six hommes.
‘ JUMENFrancK Bernard/DaviaOïaput/Pierre Eberfiart/ErfcFougecas/Thierry Granet/ Jean René Pasceudsiège social : mairie de Saint JunlenLe chercheur d’orPublication de la Société des Vieilles PitmsPour lapromotion du patrimoine du pays de Saint-junienAUX PORTES DE L’ HISTOIRE SAINT – JUNIAUDEI Rue Albert Pestour: portail de la SociétéI Générale des Papeteries du Limousin, fondée en 1898. Le beau bâtiment qui abriteencore les bureaux, n’est pas antérieur à1910.Place Lacôte : portail de maison particulière.V et L, initiales de Vital Labrousse, architecte, négociant en bois et propriétaired’une scierie au début du siècle; il estmembre de la fomille Labrousse qui a fondé la papeterie de Saillat.Il y a quelques temps, une nouvelle entrée a été ouverte dans lemur du cimetière, sur le boulevard louis Blanc, dans l’axe de lachapelle des pénitents. Un ancien portail de fer forgé, restauré parles services municipaux, a été installé et, à cette occasion, chacuna redécouvert le charme de ces grands portails métalliques d’autrefois.Ces entrées élégantes étaient le premier signe de reconnaissancedes plus belles demeures dont elles laissaient apparaître, entreleurs torsades de fer forgé, les façades bourgeoises ou les parcsombragés. Or ces portails sont nombreux à Saint Junien qui a vufleurir les maisons de la bourgeoisie entre 1870 et 1914, au meilleur temps de sa prospérité. Nous conseillons à cexax qui ne lesconnaissent pas, comme à ceux qui n’y prêtent plus attention, dese promener sur nos boulevards et nos avenues avec un œilcurieux : grilles scrupuleusement entretenues ou panneaux rouillésméritent qu’on s’attarde à les observer. Dans ce trésor de portesmonumentales, cherchez en particulier celles qui mêlent des initiales à leur décor. Ces lettres en métal nous sont aujourd’hui mystérieuses ; les décoder nous renvoie à l’histoire de quelques fortunessaint-juniaudes du début du siècle dernier.Avenue Flaubert :portai1 du centre des Impôts.A et D entrelacésInitiales d’André Desseins, fondateur en 1887 de l’une des deux grandesmégisseries de Saint- Junien, l’usine des Seilles.Avenue BarbussePortail de maisonparticulière (anciennesécurité sociale).V & C entrelacés,initiales deVi^erie i& Cie.La fomille Vignerieexploite la papeteriedu moulin Pelgros! sous la raison socialeVignerie & Cie depuis 1869, puis Vignerie & Godet de1889 à 1898.Avenue Thiers, portail des Charmilles :F et R, initiales de FrançoisRaymond, co-fondateur en 1877 avec Lucien Dumas, de l’autregrande mégisserie, l’usine du Goth