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N°2Le chercheur d’orsi’car^rMMrupnnwsBKHGHTv-TPublication de la Société des Vieilles Pierres pPour la promotion du patrimoine du pays de Saint-Junien \ ||L- ,.. . . ..LES ACTIVITES DE L’ASSOCIATIONLES VIEILLES PIERRES SUR LE TERRAINEn juillet 1995 , une prospection à pied sur le chantierd’aménagement du lotissement communal de la rue Mozart à Saint-Junien (quartierde Fayolas), révèle quelquesindices archéologiques.Le service régional de l’archéologie est informé et nousdonne l’autorisation d’entreprendre un sondage pour évaluer ta nature et l’intérêt dusite. L’accord de la commune,propriétaire du terrain, et lacompréhension de l’entreprise Contamine permettent àune petite équipe des VieillesPierres de mener une fouilled’une semaine.La recherche porte sur unezone où le passage des engins de chantier a révélé uneconcentration de tuiles. Le décapage à la truelle , dans unterrain très dur, fait apparaître les bases de onze pilettesde briques adossées à deuxmurs grossièrement construits en pierres ((photo etcroquis);le déblaiement complet et le relevé sur plan nousconduisent à interpréter cesvestiges comme les substruc-tions d’un four de tuilier. Malheureusement , aucun indicechronologique ne permet delui attribuer de datation. IlVue du chantier en coiirs de décapageci dessous schéma en coupe du fourHui’ ‘i.e s«i^ –O’iCEl1° . o ■=’■ «=> *oir>jrsemble cependant contemporain d’une période de déboisementde cette partie haute du versant nord de la vallée de la vienne.Au XVIIIème siècle de petites structures du type de celle découverte étaient en activité aux abords de Saint-Junien; l’état desfonds de 1744 nous indique ainsi, près de chez Jouy, « une tuileriecomposée d’un four et une grande loge sur piliers… appartenantau sieur Monjon, bourgeois demeurant à Saint-Junien, exploitéepar Junien bernard, tuilier, pour la somme de 50 livres qui paye lamoitié de la taille ».
Page 2DE MOULINS EN USINESLechercheurd’orPapeteries, mégisseries, fabriques defeutres, minoteries … à partir de 1850,les usines ont colonisé les vallées de laVienne et de la Glane à Saint Junien.Avec elles, les sirènes, les fumées, lesfoules d’ouvriers en marche, les bistrots… toute une vie fourmillante.Mais depuis 1950, l’industrie a déserténos rivières pour les zones industrielles. Les bords de Glane et de Viennesont devenus des cimetières d’usinesau milieu de quartiers sans âme.Alors quel avenir pour nos vallées encombrées de bâtiments industriels? Raser, conserver, transformer? Les solu-! tions doivent être envisagées dans uneétude globale; notre ville ne pourra enfaire l’économie, sous peine de courir àl’échec dans un dossier qui touche àl’environnement (paysages, rivières),mais aussi à l’industrie (il en reste surla Vienne et la Glane!), aux loisirs(promenades, pêche, sports), au tourisme (patrimoine, animations) et àl’image même de la ville!Pour contribuer à faire avancer la réflexion, nous vous proposons un inventaire des sites industriels (ancienset modernes) sur la Glane et laVienne à Saint Jimien (voir tableau etcarte).Nous alimenterons le dossier,chaque mois, par un court historiquede chaque site. Nous osons croire quecela ne sera pas inutile au moment oùil s’agira de feire des choix raisonnéspour l’aménagement des bords deVienne et de GlaneSims LNDl.’STRIEI^ SUR L.V GLSN’E ET L.\ \’IEKNn ‘A S.\INT-JUNIENfil SAINT-JUNIEN8!» ITl» J»LaS^tattN°plan MOULIN/USINERIVIEREETATLe Pont à la PlancheJabreillesMoulin MontjonMoulin des MannottesMoulin rompuLe DérotMoulin JouriaudLe ChâtelardRochebnme / Chez ChevrierPénicaud : usine DeplandBas MoulinMoulin VallierGrandmontMégisseries Coopératives et Bain MarieMégisserie La gardeMégisserie Gamaury ‘Pont Notre DameQuai des MégisseriesMégisserie Desselas. Usine DordetLa FourmiGLANEGLANEGLANEGLANEGLANEGLANEGLANEGLANEGLANEGLANEGLANEGLANEVIENNEVIENNEVIENNEVIENNEVIENNEVIENNEVIENNEVIENNEVIENNEVIENNEEn grande partie détruitTransformé, habitéDétruit, site archéologiqueDétruit, site archéologiqueTransfonné, habitéEn partie détruit, en partie délabréPartiellement en activitéEn partie en activité, en partie transfonnéTransformé, habitéEn grande partie détruitTransformées, activité industrielleEn partie en activité, en partie délabréEn grande partie détruite1 En activitéEn ruinesEn grande partie détruitEn activitéMégisserie PàucaudSaint AmandMégisserie Colombie- ‘Moulin PelgrosVIENNEVIENNEVIENNEI En ruinesTransfonné, activité commercialeEn activitéVIENNE! Transformé, centrale hydro-électriquePage 3LES ECOLES DE GLANEL’école de Glane va connaître cette année d’importantstravaux de modernisation; il faut dire que la solide bâtisse est presque centenaire, puisque c’est le 30 janvier1907 que la municipalité Merle l’a inaugurée. MaisGlane avait déjà une école depuis 1875 !1— Une école dans une usineC’est Léon Vignerie, propriétaire de la papeterie du Moulin Pelgros qui est à l’origine de la première école àGlane.En novembre 1874,11 propose au préfet de fonderune école dans son usine pour les enfants de ses ouvriers,promettant d’en faire tous les frais, et demande qu ‘elleait un caractère d’école publique.Il feut huit mois de procédures administratives … etquelques péripéties (en mars 1875 le sous-préfet de Ro-chechouart déclare que la demande de Vignerie et le rapport de l’inspecteur d’académie se sont égarés à la mairiede Saint Junien !) avant que tombe la décision du ministre de l’instruction publique et des beaux arts:« Monsieur le préfet, j’ai pris connaissance du dossierrelatif à la création d’une école publique à l’usine duMoulin Pelgros (commune de Saint Junien).Il résulte de l’examen des pièces que monsieur Vignerie,directeur de cette usine, offre, pour l’établissement del’école dont H s’agit, un local accepté par l’Administration, unjardin et un traitement annuel de 800fet qu’ilne demande aucune subvention de la commune, du département ou de l’Etat.En sollicitant pour sa fondation le titre d’école publique,monsieur Vignerie n ‘a d’autre but que d’obtenir un instituteur offrant des garanties sérieuses et j’ai reconnuqu ‘il y a lieu d’accueillir sa demande …. » (lettre aupréfet du 10 juillet 1875).L’école du Moulin Pelgros devient école communale en1883; mais il se peut qu’elle soit restée au Moulin Pelgros jusqu’en 1887 car, à cette date, l’instituteur déclareque le mobilier « à l’exception d’un tableau noir, dedeux tables et du poêle, a étéfourni par monsieur le directeur de l’usine du Moulin Pelgros ».2 — Une école au pont Sainte Elisabeth ;En 1888,l’école est désormais installée près du pontSainte Elisabeth (son emplacement précis nous est incon-nu).Un nouvel instituteur est nommé, Arsène Réjaud, à latête d’une seule classe mixte, de 70 élèves! Il donne en outredes cours du soir aux enfents indigents qui travaillent dansles usines.Mais avec l’industrialisation, la population du faubourg deGlane ne cesse de s’accroître. En 1897, face à l’augmentationde la population scolaire, le poste est dédoublé; les filles sontséparées des garçons et madame Réjaud devient leur institutrice. Les effectife sont alors de 140 élèves. Dans les annéesqui suivent, un troisième poste est créé mais les locaux sonttrop petits et mal adaptés; la municipalité doit envisager laconstruction d’une école.3 – La nouvelle école ;Le terrain est acheté (2200 à Mme Brun veuve Lacour,pour 3307,50 f) et les adjudications de travaux attribuée enjanvier 1907.C’est un architecte de Limoges, monsieur Planckaert, qui adessiné le bâtiment que nous voyons encore aujourd’hui ;avec sa longue façade symétrique (école de garçons et écolede filles), il est dans le style des constructions scolaires del’époque.La nouvelle école accueille ses premiers élèves en janvi^1908.« Aujourd’hui, dans les constructions nouvelles, vastes, bienéclairées, où régnera une bonne aération, la rentrée à peinefaite, on compte 200 élèves. » (L’Abeille de Saint junien, 18janvier 1908).Ecoles >•.\n Gc»c*i• • • ■. -n- . . . •Anneaux d’attache pour les animauxou anneaux de soutien pour les charges devant être descendues en caves,ils se comptaient par centaines dansnotre ville. Les ravalements de fe–çade en suppriment régulièrement etleur disparition ne permettra plus dediscerner sur les murs refeits, auprèsdes ouvertures masquées, la présenceancienne d’une écurie ou d’un atelier… Ainsi va la vie …Quelques dizaines subsistent encore,leur accorderez vous im regard bienveillant ?
Franck Bernard / David Chaput/ Pierre Ebertiart/ EricFougsras/TDlenyGrsiet/ Jean René PascaudSociété des Vîeilles Pierressiège soda] : mairie de Saint JunlenLe chercheur d’or‘ PubHcatiûn de la Soâéié des Vieilles PierresPour lapromotion dupaltimosne dupays de Saint-JunienTROIS AVIONS DE POL DESSELAS (fin)Le 8 septembre 1950, vente par les Domaines à la base aérienne de Pau PontLong, du lot N’3 à Mr Pol Desselas.Composition du lot :2 avions PROCTOR IV et leurs pièces de rechange.Seul le N ® 252 sera conservé par Pol Desselas et sera basé à Limoges.Une visite de classification obligatoire pour l’obtention du certificat de navigabilité civile oblige Pol Desselas à convoyer le PROCTOR IV en Angleterre.C’est à Luton, lieu de son origine, que les transformations seront effectuées enfévrier 1951.Plus tard, Pol Desselas fera construire un hangar à la Croix Blanche pour abriterl’avion. Celui ci finira ses jours une quinzaine d’années plus tard, un peu à l’écart des bâtiments de l’aéroclub.PROCTOR IV F-BFXCAnnée de fabrication : 1946N°de fabrication : NP 252Constructeur : PERCIVALLieu : Luton (Angleterre)Moteur GIPSY 220 CVHélice à pas variable<iSS^S£-i/X ‘ V. – iV ÏCt’U . -. *. r^ i ^ V..^ « f\aiSi vous passez par l’abbaye de Saint Amand, (lorsque son accès sera libre), ne manquezpas de jeter un coup d’œîl à une curiosité lapidaire.Cette tête d’animal (jeune bovin ou ovin, difficile à dire), est incluse dans un des murs‘ de terrasse. D’où elle dépasse assez nettement.Extrémité ouvragée d’un bloc imposant qui se prolonge dans l’épaisseur du mur, cettesculpture a été réutilisée après démolition du bâtiment qu’elle ornait. Peut être provientelle de l’église même de Saint amand. Nous ne le savons pas, tant les éléments extérieurs au site (sarcophage) sont présents sur les lieux.La Société des vieilles Pierres, qui était intervenue auprès de la mairie après l’enfouissement intempestif de la fontaine du croisillon nord, veillera sur ce petit trésor lapidaire,afin qu’il ne lui arrive rien. Lors des dernières fouilles du croisillon nord, les archéologues ont emporté une très ancienne tête d’angelot en pierre, qui était fixé dans une marche (escaliers des jardins) , nous espérons la revoir un jour, mais quan