N® 1330Janvier2004Le Chercheur d’OrP’ ublication de la Société des Vieilles PierresPour la promotion du patrimoine du pays de Saint-JunienLA CARTE DE FAYENExtrait de la carte, ciblant notre région (archives personnelles)o/oO-Jè ^ o^ fdJSI’fItX^rtmUtLtmiie^trrr^î*QTdr^Jc 0’S^rÎÂ^s.rr^ » „OrM<^RikéJ-OJ^rtriSuito^^ – — -OlunicnTrmrt^OPSC*Ji7^0Uo .S’iTtfTfl plus aocieDDiC caite géographique du Limousin date de 1594. Elle est l’œuvre d’un médecin de Limoges, Jesn Fayen, dont on ne sait pas grand-chose. 11 vivait dans la secondemoitié du XVTè siècle, jaclMblement décédé au début du siècle suivant La carte, parue i Tours, comporte un plan de la ville de Limoges.Elle a connu plusieurs éditions, dont celle de Guillaume et Jean Blaeu, à Amsterdam, en 1638, utilisée en partie pournotre illustration. Sur ce tirage, flanqué d’une carte delaLi-magne, les armoiries de Limoges remplacent le plan de la ville.Les noms des villes et des lieux-dits sont paiibis d’une orthographe Êntaisiste. 11 ne &ut pas voir une appellation officielle ancienne dans ces mauvaises transcriptions. Le copiste amal lu ou a intoprété ce qu’il avait sous les yeux, et les J sont encore traduits par des I.En restant dans les deux cantons saint-juniauds actuels, on relève les indications suivantes : Challac, lavœdac, Auradour (-sur Glane), S. Bnsse, S. lunien, la Bretai^w, S. Vhur-nien, la Chapelle blanche.Saillat n’y figure pas^ maît la commune n’a été s^iarée de Chaillac qu’en 1928. Saint-Martin de Jussac est seulement rquésoitô par la tour de Bar, voisine du lieu-dit « Fauvette »,qui serait mieux placé près d’Oradour sur Glane. Et entre Saint-Gence rtVeyrac, il y a un « S.Martin », qui pourrait avoir été mal situé Faudrait-il intervertir ces deux désignations,et identifier l’une avec Saint-Martin de Jussac ?Si le Vienne et la Glane sont bien dessinées, comme la forêt de Brigueil, le réseau routitf manque, et c’est dommage. Une ligne pointillée et coloriée marque la s^iaration d’autrefois entre le Limousin et le Poitou, à proximité de Chaillac.Fnfin^ on notera la graphie « Rochouard » pour notre sous-préfecture. De quoi se rappela’ la savouroise répartie du dier Jean Piat, interrogé à ce sujet : « dit-on un mouchechoir ? »P.E.- V iS’.iM-tt ‘Oiiip L c I’: yVer» u lui -.luI A . v>. .Extraits de nos archives p^onnelles, ces petitsbristols annonçant les programmes des ïformonies« L’Espérance » et l’Avenir Musical », respectivement le jeudi 2 août 1928 et le jeudi 18 juin 1931,montrent l’engouement de l’époque pour ces petitsévènOTients festife du kiosque de la place Lacote.De la valse aux grands classiques, les morceauxchoisis fevorisent un grand éclectisme du public,qui se déplaçait nombreux (pas de télévision à l’époque !)D.C.j tj■->u1 t »>Mil’- ‘L-i »cKt’r-:wnN. j—o o.î^o e :iri »j.. ds 4îU0i ! ftOOT. da ît i 22 6wf»s, Plîcs tï0«9îs^pl ■■pnOGHAMMC1. AHojjro «llU.-\ii-o Kufllî • ,3. Ouvvrturii îles Sran<u^i^d«a Meurjgg.8. îlnrolio Brclonno PfiuW.4. Le BiipUice U’an^ PovipéO {f*.i!sl>k;.. fesuthil.5. Flots ,«lu Danube {7«uo UinouitlLe Ch=/ Uv .naalifu-^, E. (HlILLOT.

SOUVENIRS, SOUVENIRSL’entreprise MIROT, de père en fils. -■ ■■i–,’- T.yiw’.i y.i^ j i ï*-^i ‘ ) »6^ie£aivU) »X* M A H♦a <.j . – >ou r DÉPOSÉKL’APÉRITIF ( >’)SANSC » » ‘L alcool/tshn LwLes établissements MIROT sontdepuis longtemps une institutionà Saint-Junien. Limonadiers depCTe en fils, Jean- Luc, l’actuelr^ponsable a pris la relève deJacky son père, qui avait lui-même succédé à son père et sononcle, venus de Charente s’installer à Saint-Junien dans les années30.A cette époque, et jusque dans lesannées 60, les MIROT produisaient eux-mêmes les sodas et jusde ûnits qui firent le bonheur dela jeunesse locale lors des bals etfi-airies alors nombreux dans noscontrées chaque fin de semaine.Les Piquettes de bouteilles quenous vous présentons sont les témoins d’un temps révolu où lessoirées de la jeunesse n’étaientpas dictées par quelques grandesmarques d’outre Atlantique.Notre ville comptait de nombreusesentreprises familiales comme celledes MIROT; cette dernière est aujourd’hui sans doute une des derniers fleurons de l’extraordinaire vitalité commerciale et artisanale queconnut Saint-Junien au cours duXXè siècle.T.G.MIROT FrèresU’NT JL’NlF* TPage 3DES TRAVAUX AU PONT NOTRE DAME EN 1676Cet été le Conseil Général de la ifaute-Vienne a feit réalisa destravaux de confixtOTi^t des appuis du pont Notre-Dame sur la Viorne. Ces travaux, en parde subaquatiques, étai^t r^dus nécessaires par l’état des six piles de notre vénérable pont médiéval… etpar l’importance de la circulation automobile qui l’emprunte!Dans les siècles précédents ce sont surtout les crues de la Vienne qui menaçaient la solidité du pcmt Plus graves que de nosjours, elles charriai^t des arbres qui pesaient sur les piles et, parfois, œiportaient le tablier. Des réparatiixis étaient donc régulière-ment nécessaires et, chaque fois, les édiles étaient confrontés auproblème de leur financement C’est ainsi que l’on retrouve tracedans les archives de réparations ^ 1631, en 1664 et 1676.Le 20 mars 1676 (1), les ccmsuls de Saint-Junien font convoqua au son du tambour les habitants de la ville. Us exposent à lasoixantaine de notables réunis dans le cloître le motif de cette assemblée extraordinaire:  » … de toute nécessité on doit feire répara*le pont de bois de Notre-Dame sur la rivière de Vienne lequel esten partie tombé et l’autre partie menace de ruine, m telle sorte ques’il se ruine entièronent cela fera de grands fiais et un notabledommage à tout le public… »Les travaux sont estimés à 100 livres au moins sans compterles ‘1x>eufr et charette pour foire conduire les bois et poutres nécessaires ». On décide de vendre une petite parcelle qui est dans le fou-bouig Sala* (rue Defeye) pour 40 livres et d’anprunter 60 livres; les intérêts de c^te somme sercHit payés diaque année par les ccnsuls en attendant que l’on obtiaine le remboursonoit de la scHnme par le roi car »c’est l’afiàire du roi, étant ledit pcwit ^ passage royal ». Mais cm n’estpas sûr que le roi ccMisoitira finalemoit à ce remboursonent (les finances de Louis XTV sc«it alcas grevées par la ccmstructicm de Vct-sailles et la guore de HoUande); dans ce cas, « un cdiacun des habitantsen paioont loir part ». Quant aux boaife ^ diar^e, cm les onpruntoamais « au cas que lesdits booifo et charette se gâtent ou soioit endommagés » on décide que c’est la ville qui en paioa les fiais.Ce document de 1676 est riche ai informations sur Saint-JunioLRemarquons simplement que le pont Notre-Dame sonble être à c^époque partiellonoit ai bois; cm poit poisa que le tablia ai piare,détruit antérieuronoit, avait été réparé à moindre fiais.F.B.1) Mnutes du notaire Massias, Arck Dép. H.V. 4 E S3/259EU31851, la plus vieille photographie de la chapelle et du pont Notre Dame (mission héliogr^hique).

■^1LECHATELARD (4)P’ tà^a&mdtlaSoditédesVùiJks’Ptarmrédaction 1 Fbg liebknectJt87200SAINT JUNIENRanck Bernard/ David Ch^jut/ Pfene Ebertiart/ EricFougsras/TMenyi^anet/ JœnR»ïé Pascaud/AWnMir^wdSodôtS des Vieilles Pienessiège social : mairie de Saint iunlenPe 1605 à 17Q. fcs ^didbraM sdIgBCPrs dn Ch&tdardJusqu’en 160S, le Châtdlaid et Rodie-fanme CHit oonstitué deux fie& distincts.Leurs châteaux reqpectife se feisaioit&oe sur leur promcHitDÎr^ de i»rt et(f antre de la Glane*. Cest le mariage deClément de Mangnac, seigneur du Châ-tdard, avec Catherine de La Boissière,vers 1570, qui est à r«igine de la ré-unicn des deux fiefe.RodidxuneCatherine de La Boissière hérite la moitié de Rochdjrune à la mort de sonJean de La Boissière, vers 1580; elle ra-diètera l’autre mmtié du fief après le décès de son fràri^ Pierre de La Boissière,en 1616. S<hi grand-père, Pierre de LaBoisâèr^ bourgeois ^ OialMnais âseigneur des Plandies, avait adieté Ro-Aehnme à la famille de B<xmeval en1532. Les Bonneval âaient eux-mânessdgneurs de Rodidarune depuis aumoins 1437. On ne sait dans quelles dr-omstances ils l’avaient acquis des David, famille noble dcmt on oomaît unAmâius, mmt en 1286, et un autreAmélius, sdgneur de Rochdxime, chevalier ai 1318. Ce demio’ eut pour filsGeoffroy David, dît Pautdx, né à Ro-chebrune^ qui devint évêque (fAutun ai1361 et fin ctxisdllar du roi Charles V.Les seigneurs de Rocfadsrune possédaient des droits et des Mous dans Saint-Junien, notamment une maison avectour, près de la rue du Pont-Levis, oùhabitait Jean de La Bmssière en 1575**.RodhdBTune et le Châtelard rhmisJoachim de Mangnac, fils de Clânent ^de CaÔierine de La Boissih^ fiit le pre-mi«- à porter le titre de sôgnair duChâtdard et de RodhdHune. A sa morten 1615, il laisse trois oifants: Etienne,Françmse et Jeanne. En 1651, à la mortsans descendance d’Etienne de Mangnac, sa succession fait l’ol^et d’un ac-?J î J5-,iH’ r-. V-Nous avcms tenté de restituer le plus fidèlement possible l’a^)ect du Châtelard,à partir du procès verbal de visite du notaire hfessias. Le plus diffiàle a ^é dedisposer les dififêrents élânents les uns par rqqxHrt aux autres : les deux cours, lepŒit-levis et le fossé, la chapelle, la tour, les communscord entre sa voive, Anne Ri^iaud, etsa sooir Françoise, ^rause de Christophe de Caiîxxmihes seignoir deSaint-Brice. Celle-ci reconstitue fina-lemoit le fi^ qu’elle transmet, à samort ai 1687, à son neveu Joachim deChauvaoi, fils de sa soeur Jeanne.Joadiim de Qiauvaoi de Mangnacmeurt ai juillet 1692 au Châtelard. Safille unique, Françoise, est la donièreà porta le non ^ Mangnac. AprèsSOI mariage avec François Regnaudde la Soudière (avant 1720), ellequitte le Châtelard pour Etagnac. Ledonaine est alors gâré (poit-^re affamé par Amand Surin, bourgeoisde Saint-Juniai; mais désarmais lechâteau inhabité n’est plus entr^oiu.En 1744, le Châtelard est décritccmune  » un château non habité, composé d’un pavillcm, d’une tour, (…)une anciome chapelle, (…) graiias,granges, écurie, cour, fiissés, plateforme, jardin ^ cxilcxnbia au-devantMais c’est l’âat des lioix dressé en1763 qui mcxitre le mioix cpie le Châtelard a conservé jusqu’à c^e datel’aspect d’une p^te fbrtaesse.F.B.* Une reste rien de visible du château de Rochebrune, déjà ruiné en1575, dont l’en^lacement Juste àl’aval du pont sur la Glane est oc-cipé par une maison construitevers 1970. Rochebrune ne doit pasêtre confondu avec Château-Morand, lui aussi ruiné au lôèmes., mais dont les vestiges sont encore bien reconnaissables♦* C’est la maison Vidaud, sur leplan Collin de 1655, dont subsisteune petite partie près de la médiathèque