119 septembœ2001Le chercheur d’orPublication de ta Soàété des Vieilles Pierres Pour la promotion du patrimoine du pays de Saint-JunienLe mot du PrésidentL’association loi 1901 « associationarchéologique Société des VieillesPierres »est née en 1989 de l’initiative de quelques amis désireux de se .Par ce modeste petit 4 feuilles quedoter d une structure reconnue afin . . , ^ ,.. . . ^ vous etes en train de lire, la Sociétéd assouvir ce qui était alors un hob-.des Vieilles Pierres espere pouvoirby : explorer les conduits souterrains ^ , .^ . mettre a I honneur des détails, desde la ville.objets, des petites histoires qui neEn 1993 une nouvelle équipe prend le seront Jamais traités par des étudesrelais et modifie les statuts de l’asso- approfondies de caractère histori-sous l’égide de cette « associationd’associations » ont rencontré lesuccès, et donc un public.n -..■•••Vî–‘‘- ‘J 3Ç-dation. Celle ci prend alors une vocation 100% culturelle tournée vers ladécouverte du Patrimoine, ainsi quesa défense.Son fonctionnement reste discret, caril laisse libre cours aux pôles d’intérêts de chacun de ses membres, qui« grattent » et recherchent au gré desoccasions se présentant, ou dépouillent des archives sur un sujet précis.L’adhésion en 1998 à la nouvelle association « I.IVI.P.A,C.T. Dont la Sociédes Vieilles Pierres est co-fondatrice, a permis le tissage de nouveaux liens et l’élargissement à d’autres horizons culturels.Les premières publications paruesque. Tous ces détails noyés dans le ^grand flot de I’ Histoire , nous vou- i<Ions vous les faire découvrir, et si l’on vous incite à regarder différemment un modeste bout de papierprêt à être détruit, un outil ancien etrouillé voué à la benne, alors nousaurons gagné notre pari.SI au fur et à mesure de votre lecturedes questions vous viennent à l’esprit, n’hésitez pas à nous les poser,nous nous efforcerons de trouver deséléments de réponse et d^es publier régulièrement dans ces colonnes.David Chaput,Visrte de cave saintjuniaude. Le recensement des caves diévales est l’une des activitës occasionnelles des membres dela Sodété. La recherche de documents andens en est une autre. Ci dessous, testament D’Estienne Mazaud, curé de StFiacre de la Bretagne à SalntJunlen.( 1766}..y ..Du nouveau pour les préhistoriens : dessilex néolithiques ont été découverts ausud ouest de notre commune: notre Histoire s’enrichit et Prend un coup devieux !Elle était encore accrochée il y a quelquesannées Avenue Barbusse en sortie deville, direction Limoges sur la maison àl’angle du chemin des Gouttes. En la regardant de plus près on se rend compteque les lettres NA de Nationale sont des lettres en plomb, rajoutées sur une partie limée.Après démontage de celles-ci nous trouvons la trace des lettres IMP pour IMPERIi^E 141.Une plaque semblable est encore visible sur la façade de la pharmacie, place Lasvergnas, en direction d’Angoulême.Ces deux plaques posées sous le second Empire sont certainement les plus vieilles de notre ville.

Lechercheurd’orTROIS AVIONS DE POL DESSELAS (1)Passionné par l’aviation trèstôt, Fol Dessalas a été l’heureux propriétaire d’avions quiont fart lever la tête à de nombreux saint Juniauds.Par contre nous ne croyons pasà la légende qui veut que le petit Pol ait volé aux journées del’aviation à Saint Junien en1911. Il était en effet impossible de prendre un passager surces machines peu fiables ettrès dangereuses.Propriétaire d’un terrain à laCroix blanche, il vient souventse poser avec des amis limou-geauds« he cuir fabriqué avecde lapeau de chien estcaractérisé par unegrande mollesse et une^andeforce… »biraintsCOCHERS*Ciiaioi» «tr-^îèP;Des gantiers spécialistes du gant en peau de chienLa croix Blanche 1930/1933: leCAUDRON « Luciole »!Nous sommes en hiver 1934et le F.AMIT Caudron« Phalène •• vient Juste de s’immobiliser malgré la neige.Cet avion est moins sportif quela luciole > avec une cabine^ de 4 places et 4 portes. Sa^ puissance est de 120 CV pourune vitesse de croisière de170 km/h et une autonomie•>.: de 1100 km.La Croix blanche hiver 1934 :1ePhalène»Au début du siècle dernierquelques gantiers de St Junien ont une spécialité qui selit sur leur en-tête à côté duCHEVREAU, SUEDE et autres:CHIEN, CHIEN PLONGE, CHIENBLANC, CHIEN COULEUR.Le cuir fabriqué avec la peaude chien est caractérisée parune grande mollesse et unegrande force, c’est par conséquent une excellente matièrepour les gants et les chaussures.La peau de chien donne untrès beau cuir lorsqu’elle asubi un traitement convenable, mais très souvent la pouille de l’animal est trèsmal laite.les peaux dans les différentstravaux de rivière demandentun traitement soigneux pourobtenir les résultats désirés.Les petites peaux font dumeilleur cuir de ganterie queles grandes car la fleur de cespeaux est très lisse et ferme.Aussitôt que les peaux sontdans les mains des tanneurselles doivent être écharnéeset toute la chair et la graisseenlevées avant d’effectuer latrempe.Les peaux ne demandent pasune longue trempe car ellessont habituellement minceset légères.Après chaulage et purge onleur donne une façon au couteau sur chair et fleur, et sielles sont destinées à faire ducuir de ganterie de couleur,on les purge à nouveau et onles tanne. Il est bon aussi,lorsqu’il s’agit de cuir à gants,de faire un confit d’excréments et alors de tanner tespeaux comme le chevreau deganterie.On obtient aussi du très beaucuir à gants en tannant lespeaux dans une mixture composée de : alun, sel, Jauned’œufs et farine avec suffisamment d’eau pour avoirune pâte épaisse. «Extrait du journal la Halle auxcuirs, N’Sl du 23 décembre1906 (A suivre)A- ^Un effondrement au fond du parking de la rue des Binlaudes a permis ladécouverte d’un boyau souterrain creusé dans le tuf et l’arène granitique dusous-sol. Vestige du réseau ancien des aqueducs de la cité, ce boyau se prolonge très probablement vers la rue Louis Codet pour aller mourir dans lesfossés inhérents aux remparts (ligne intérieure des bâtiments du boulevardde la République).Dans sa partie supérieure il ne semble pas relié au réseaudu haut de la rue d’Arsonval, mais plutôt à celui de la rue Rorice Rigaud.Néanmoins des connexions avec des caves du bas de la rue d’Arsonval semblent exister. Nous reviCTidrons plus longuement sur les « souterrains » deSaint Junien.1914/1918 : LA GRANDE GUERRE ET LES SAINT JUNIAUDSDes données et des imagesSAINT-JUNiEN A Nôtr« Dame Le Jour de l’Arrivée des Prisonniers‘Il ‘• li rI «îimO Livi*mmWi I r\ PI PLa carte postale est bienconnue tl’arrivée des prisonniers allemands à Saint Junien.La première image est la plusconnue, puisqu’il s’agit de lacarte du Grand Livre », ledeuxième cliché, bien qu’identique semble antérieur: ils’agit non plus d’une cartepostale mais d’une carte photographique, réalisée parFrançois Lachaise.Détail amusant : le clichémontre une foule assez importante dans laquelle onpeut voir quelques soldatsfrançais, mais de prisonnierspoint ILe photographe étaitpeut être en retard.En mars 1916 Saint Junien,au travers du < comité d’action agricole > décide de sedoter d’une équipe de vingtprisonniers (un dépôt se trouvait en Dordognej.Employésprincipalement dans l’agriculture ils travaillent également à la carrière du Puy deValette.Une autre équipe,appartenant aux ponts etchaussées, était cantonnée àSaint Junien, dans une maison du pont Notre Dame.Ils partiront durant l’été1916 pour aller s’installer àBellac.Cette équipe est probablement celle qui a motivé le cliché. Il est à noter qu’entemps normal, ces prisonniers sont surveillés et gardés par six hommes.

JUMENFrancK Bernard/DaviaOïaput/Pierre Eberfiart/ErfcFougecas/Thierry Granet/ Jean René Pasceudsiège social : mairie de Saint JunlenLe chercheur d’orPublication de la Société des Vieilles PitmsPour lapromotion du patrimoine du pays de Saint-junienAUX PORTES DE L’ HISTOIRE SAINT JUNIAUDEI Rue Albert Pestour: portail de la SociétéI Générale des Papeteries du Limousin, fondée en 1898. Le beau bâtiment qui abriteencore les bureaux, n’est pas antérieur à1910.Place Lacôte : portail de maison particulière.V et L, initiales de Vital Labrousse, architecte, négociant en bois et propriétaired’une scierie au début du siècle; il estmembre de la fomille Labrousse qui a fonla papeterie de Saillat.Il y a quelques temps, une nouvelle entrée a été ouverte dans lemur du cimetière, sur le boulevard louis Blanc, dans l’axe de lachapelle des pénitents. Un ancien portail de fer forgé, restauré parles services municipaux, a été installé et, à cette occasion, chacuna redécouvert le charme de ces grands portails métalliques d’autrefois.Ces entrées élégantes étaient le premier signe de reconnaissancedes plus belles demeures dont elles laissaient apparaître, entreleurs torsades de fer forgé, les façades bourgeoises ou les parcsombragés. Or ces portails sont nombreux à Saint Junien qui a vufleurir les maisons de la bourgeoisie entre 1870 et 1914, au meilleur temps de sa prospérité. Nous conseillons à cexax qui ne lesconnaissent pas, comme à ceux qui n’y prêtent plus attention, dese promener sur nos boulevards et nos avenues avec un œilcurieux : grilles scrupuleusement entretenues ou panneaux rouillésméritent qu’on s’attarde à les observer. Dans ce trésor de portesmonumentales, cherchez en particulier celles qui mêlent des initiales à leur décor. Ces lettres en métal nous sont aujourd’hui mystérieuses ; les décoder nous renvoie à l’histoire de quelques fortunessaint-juniaudes du début du siècle dernier.Avenue Flaubert :portai1 du centre des Impôts.A et D entrelacésInitiales d’André Desseins, fondateur en 1887 de l’une des deux grandesmégisseries de Saint- Junien, l’usine des Seilles.Avenue BarbussePortail de maisonparticulière (anciennesécurité sociale).V & C entrelacés,initiales deVi^erie i& Cie.La fomille Vignerieexploite la papeteriedu moulin Pelgros! sous la raison socialeVignerie & Cie depuis 1869, puis Vignerie & Godet de1889 à 1898.Avenue Thiers, portail des Charmilles :F et R, initiales de FrançoisRaymond, co-fondateur en 1877 avec Lucien Dumas, de l’autregrande mégisserie, l’usine du Goth