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N° 1027 février2003Le Chercheur d’OrVMication de Ici Jocieté des VieillesIlesVourJcLpromot^^^ du..pdtrimdine.Pierresdu pays de- umen•; s VsT.••y.*’. •nn -. -yim1ACTUALITE ARCHEOLOGIQUELes premiers travaux de réaménagement du square Curie ont mis au jour d’intéressants vestiges du Saint-Junien médiéval : la limite extérieure du fossé ceinturant la ville et un mur épais, de direction Nord-sud, qui pourrait appartenir à la culée du Pont-levis.fflSTOIRE A LA CARTE ET CARTE D’HISTOIREmmmmr.sëCette carte photo, adressée à Madeleine Dussou-lier habitant Rieubarby, est envoyée par FrancinedussouUer.Ces deux jeunes femmes sont les filles d’un premier et second mariage de François Dussoulierforain d’une confiserie et d’un stand de tir.Celui-ci est le frère de Jean Dussoulier, directeurde l’European Circus.On peut dater ce document entre 1914, date d’achat de la propriété de Rieubarby, et 1920, annéedu décès de François Dussoulier, cité dans cettecorrespondance « embrasse le papa et la maman ».J.C.A.Rappelons que l’otivrage de Jean Claude Aréna« European Circus, Saint-Junien qui parade » estdisponible à la vente en mairie de Saint-Junien, ainsi que chez l’auteur.
DE MOULINS EN USINES : 7 – LE MOULIN-PELGROSI Après avoir febriqué de la ferine pendant plusieurs siècles, le moulin-Pelgros est! transformé vers 1865 en usine à papier de paille; en quelques années la papeterie devient la première du département par l’importance de sa production. Mais au XXèsiècle l’abandon progressifdu papier de paille provoque son arrêt puis sa disparition.1 – LE MOULIN A FARINELe moulin Pelgros tient peut-être son nom d’un de ses premiers propriétaires puisquelomqu’il apparaît dans les textes, en 1849, il est appelé moulin de Pergros ou dePierre Gros. Mais il appartient alors à Jean Codet, meunier de la ville de Saint-Junien. En 1548, le meunier est Pierre Gervain et par la suite le moulin sera aussiappelé moulin Gervain. Au XVHè siècle, une dynastie de Descoutis possède le moulin: Joseph Descoutis en 1645, 1651, 1655; Jearme Descoutis, veuve de GabrielMandineau, en 1665; Joseph Gervain, fils et héritier de Magdeleine Descoutis enI69I.Au XVIUè siècle le moulin Pelgros passe entre les mains des Bernard; en 1714, lemeunier Antoine Bernard déclare deux roues, une à froment, l’autre à seigle; en1809, alors que le propriétaire est François Bernard, chacune des deux roues peutmoudre plus de huit quintaux de grains par jour et une roue à huile a été ajoutée.En 1850 la longue écluse en ligne brisée est reconstruite; on en profite pour y aménager deux varmes pour prendre du poisson et on prévoit d’établir une roue d’irrigationdu côté de la propriété de Thonisserie de monsieur CodetVue aérienne, carte postale des années soixanteSlIIfT-JUHieN — UiIm è 0«al«n 4v MOUUN-PEI.aRO»N° 26 sur le planViMi/îy»mim{iW ‘I Une vue des maisons ouvrières2-LA PAPETERIEA partir de 1864, les frères louis et Camille Codet qui ont acquis le moulin décident dele transformer en usine à papier de paille. Ils obtiennent l’autorisation préfectorale,après enquête publique, le 24 Juin 1865 et constituent une société pour l’exploitationde la papeterie, sous la raison sociale L. Vignerie & Cie; ils se sont en effet adjoint lescompétences dans le domaine de la papeterie de Léon Vignerie qui avait pris la suiteau moulin du Dérot de la papeterie Pagnoux. Léon Vignerie est le véritable dirigeantde l’usine car Camille Codet disparaît brutalement en 1866 et Louis, fervent républicain, s’engage dans la carrière politique (il est maire de Saint-Junicn de septembre àdécembre 1870, puis de mai 1873 à février 1874, et député de 1876 à 1880). L’usineconnaît un rapide essor : en 1875, avec une production annuelle de 1660 tonnes depapier elle est de loin la première du département; elle n’a pas de machine à vapeurmais dispose d’une force hydraulique de 115 chevaux et emploie 56 hommes, 18 femmes et 8 enfants. Pour ses papetiers, Léon Vignerie réalise dès 1871 la constructiond’une longue rangée de logements ouvriers, petites maisons Jointives dont l’étage estaccessible par une échelle extérieure. Il finance aussi l’installation d’une école dansl’usine.A la mort de Louis Codet en 1880, son fils Jean lui succède dans la société; mais,comme son père dont il reprend le siège de député, il se consacre plus à la politiquequ’aux adirés industrielles. Aussi, au décès de Léon Vignerie en 1883, la situationest délicate; pour assurer la direction générale de l’usine on accorde des parts à François Deguercy,Jusque là chargé de la comptabilité. C’est sous sa direction, en 1885,que l’usine est agrandie, dotée de turbines et de cylindres-raffineurs supplémentaires.Il quitte la société et la direction de l’usine en 1889, pour céder la place à une nouvelle génération d’associés : Jean Vignerie et Pierre Codet, fils des deux fondateursLéon Vignerie et Camille Codet. Le nom de la société est désormais Vignerie & Codet. En 1893 Pierre Codet se lance dans la ganterie (création de la société P.Codet &Teilliet) et laisse Jean Vignerie diriger seul l’entreprise.L’année 1896 est difficile pour le moulin Pelgros; aux terribles inondations d’octobre(12 000 F de pertes) s’ajoutent les effets d’une grave crise de la papeterie de paille.Les papetiers de la région entreprennent alors de se regrouper, ce qui se concrétise en; 1898 par la fondation de la Société Générale des Papeteries du Limousin. Elle comptesept usines mais le moulin Pelgros en est le fleuron avec ses sept turbines, ses deuxmachines à papier, sa centaine d’employés et ses 3500 tonnes de production annuelle.L’installation d’une machine à vapeur en 1907 est la dernière concession à la modernisation; Jusqu’à sa fin l’usine restera figée dans ses techniques du XlXè siècle. C’estun « conservatoire » de l’industrie que les bulldozers mettent à bas au début des années soixante-dix.F.B.S’iv.’ fes PLUS HAUTES Î^ÈCOWEHSES ACCORDÉESrtf-:-‘ Expositions OB PAsysAndennes Maisons PAGNOUX Fils Aineet VIGNERIE a Ci? iEn-tête de l’usine du Moulin Pelgrosen 1899yy euecBBssunGLANE: de la « petite Suisse » au « petit Moscou »Ud inonde paysan dualEn 1836, Glânc (sic) compte 148 habitants répartis dans 35 ménages.Près de la moitié de la population est composée d’enfants, vivant dansdes familles de 1 à 6 enfants, une famille sur deux comptant 3 enfantsou plus. 47 individus exercent une profession déclarée dans ce registrede recensement, des activités agricoles pour 84% d’entre eux, soit sousle régime de la propriété pour les deux tiers, propriétaires et, gendresou fils, cultivateurs. Soit sous le régime des journaliers pour le tiersrestant. Observons que l’agent recenseur n’est pas neutre dans sonclassement, les propriétaires sont recensés dans les premiers numérosdu village, lesjournaliers parmi les tous derniers recensés. A la margesociale correspond peut-être aussi une marge géographique, dans lapartie haute du village?Les familles des propriétaires se caractérisent par le plus grand nombre d’enfents présents dans le foyer – 64% ont 3 enfants ou plus contre25% pour lesjournaliers- et par la plus forte fréquence de cas de famille élargie. Chez ces possédants, présence d’une cousine, d’unetante, d’un frère, d’un aïeul, souvent eux-mêmes propriétaires, faisantcohabiter trois générations sous le même toit. A l’inverse les famillesde journaliers sont des familles dites nucléaires, par ailleurs plus souvent marquées par le veuvage. Serait-ce le signe d’une précarité de situation?Tout cela contribue à un effectif moindre des familles de journaliers,3,44 personnes en moyenne par maison et à un effectif supérieur desfamilles de propriétaires, 4,39.Ces propriétaires sont donc à la fois sociologiquement et démographi-quement plus dynamiques, plus puissants, en situation de dominationsur un espace rural et villageois qu’ils possèdent. Village qu’ils détiennent. En effet, nul journalier qui soit propriétaire des maisons oude bouts de bâtis du village de Glane, conclusion établie en comparantle cadastre de 1812 et le recensement de 1836. Aucun journalier ne seretrouvant parmi les propriétaires des maisons 24 ans auparavant.A contrario, parmi les 21 familles de propriétaires de terres, nombreuxsont ceux dont nous retrouvons les identités parmi les possesseurs demaisons en 1812. Ainsi, Jean Ganteille, Pierre Salesse, Jean Vigier,Anne Frémont, Jean Jalajas, Jean Frémont, Jacques Bernard, FrançoisFrémont, liste non close, beaucoup d’entre eux, pour ne pas dire presque tous possédant deux maisons voire plus encore.Se dessine alors le schéma d’un village où coexistent deux populations, une possédant tout l’espace agricole et le bâti, l’autre précaire,employée par les précédents, vivant dans ses maisons et exploitant laterre pour le compte des précédents et plus rarement pour le compte depropriétaires extérieurs au village. L’endogamie sociale semble alorstrès forte, les 21 familles de propriétaires de terres se partageant demanière exclusive 10 patronymes différents dont une sur-représentation des 6 noms cités plus haut. Tandis que si on examine lecorpus des patronymes des journaliers, même élargi à celui des épouses, soit un répertoire de 16 patronymes, aucun ne se retrouve jamaisparmi le corpus des propriétaires et cultivateurs. Ce qui est mathématiquement un exploit pour un total de 39 patronymes différents. Et pourun espace aussi restreint. Il y a donc bel et bien une barrière sociale entout cas matrimoniale entre ces deux univers. Les propriétaires possèdent les maisons, le bâti, marient leurs enfants entre eux… lesjournaliers ne sont que de passage, employant momentanément leur force detravail, leurs bras. Dix ans plus tard, en 1846, 6 journaliers sont nouvellement installés, seuls 4 étaient déjà présents en 1836, un seul étantun ancien sabotier de Glane devenu journalier. A contrario le taux derenouvellement des propriétaires est inexistant. Autre signe de la brièveté du passage de ces journaliers, en 1846 deux patronymes manquent et ils concernent deux épouses de ces hommes arrivés récemment.Autre indice de l’enracinement des possédants, cinq patronymes représentent à eux seuls 50% du total des noms portés par les habitants deGlane en 1836, ceux de cette catégorie sociale, l’autre moitié du village se ventilant sur les trente-quatre autres noms .Au iDob de Mars 2003 paraîtra aux PULIM , dans un ouvrage collectif intitulé «Le villagedes Limousins. Etudesur l’habitat et la société rurale du Moyen Age à nos jours».Un article de Vincent Brousse, professeur d’histoire à Saint-Junicn, dont le titre est « Le village de glane, de la « petite Suisse » au « petitMoscou », en fait partie. En voici un extraitCes propriétaires se partagent un territoire rural extrêmement morcelé oùsur quelques hectares s’entremêlent des micro propriétés. Chacun d’entreeux possédant de 5 à 25 parcelles pour les hommes comme pour les femmes veuves, pour des surfaces totales de propriétés de 0,45 ou 1,56,0,71ou 1,10 hectares. Ce pour le total de la propriété. De la sorte la moyennedes parcelles de Jean Jalajas est de 8 ares, celle de Pierre Salesse 17 ares,celle de Jean Vigier 4 ares. Les seuls grands propriétaires rencontrés,Jean Baptiste Thamoineau qualifié de « Mr » et Pierre Bénot, avocat, sontextérieurs à Glane, le premier possédant 26,5 hectares, détient largementplus que le total réuni des habitants du village. Mais ses propriétés restent périphériques de l’espace villageois, lequel n’est pas empiété par despersonnes n’y résidant pas.Les activités agricoles exercées sont celles d’une polyculture traditionnelle. Des jardins maraîchers à proximité immédiate des maisons deGlane, en périphérie immédiate. Des prés et des pâturages pour les troupeaux. Les terres des méandres de la Glane, Les Chambons, sont labourées. Les coteaux de la colline surplombant le village sont réservés à lavigne sur les versants Ouest et Sud dans un parcellaire émietté à l’extrême, les fonds de vallée orientés à l’Est sont occupés par la châtaigneraie ou des bois de taillis. Quant à la rive gauche de la Glane qui fait faceau village, extrêmement abrupte et orientée à l’ouest, donc aux vents et àla pluie, elle est presque exclusivement couverte de bruyères en fond devallée.Ce modèle traditionnel, que l’on peut qualifier d’archaïque dans sonmode d’exploitation, dans son émiettement, dans sa dichotomie socialerétive au brassage social, semble alors sur le déclin, les effectifs de population chutant après cette date, le maximum de 1836 n’étant dépassé que36 ans plus tard, en 1872. Le total de population semble donc s’effondrerdans un premier temps, le nombre de cultivateurs et propriétaires à unrythme encore plus accéléré : 23 en 1836, 14 en 1841, 6 en 1846, 4 en1872. Cependant jusqu’au milieu du XDCè siècle, si le Glane paysan mul-tiséculaire s’estompe, les nouvelles activités qui vont faire vivre une seconde existence à Glane, ne sont alors qu’embryonnaires. Elles vont devenir la raison d’être du village dès 1872. V.B.V.B.Fig. 51 -Village de Clane (à l’intersection de 3 sections) vers 1812-1822D’après U cadtuirt. Archives dépariemenioles Haute-yiemie, 3 P 165 3 tt 4 Secilou.i E. Fei G.
le J^e cliërcliear^a^Pitblîcalion de la Société des Vieilles PierresPosa- lapromotion dupatrimoine dupcr^s de Sdnt-junienRÉDACTION IFbg Liebknecht 87200 SAINTJUNIENFranck Bernard / David Chaput/ PierreEberhart / Eric Fougeras / Thierry Granet /Jean René PascaudSociété des Vieilles Pierressiège social : mairie de Saint JunienLéon surin, le vendeur du Châtelard en 1934, est le dernier descendant d’une antique famille saint-juniaude, les Surin, que l’oncroise dans l’histoire de notre cité depuis le 15ème siècle; bonnombre d’entre eux furent consuls de la ville jusqu’au 18ème siècle et, durant la période révolutionnaire, François Surin-Hugonfut trois fois maire (il ne termina aucun de ses mandats!). C’est’ son neveu, François-Amand Surin, qui achète le domaine duChâtelard , le 26 mai 1838, pour soixante dix raille francs. Lapropriété est constituée alors:- d’une réserve, composée de maison de maître, ayant plusieurs’ corps de logis, cours, écuries, grange et prairie, bois taillis et de; haute futaie, jardin potager et jardin anglais.- d’un corps de domaine, dit de la Porte du Châtelard au labourage de quatre charrues, d’un moulin à blé situé sur la Glanecomposé de trois paires de meules..En achetant le Châtelard, antique demeure de nobles familles, lesde Mangnac et les Rouillac de Rochebrune, François-Amand Su-I rin parachève l’ascension sociale de sa famille. En devenant pro-I priétaire d’un château il intègre de façon éclatante le monde des! notables. En outre, l’année même de l’achat du Châtelard, ilépouse Coralie du Breuil-Hélion de la Guéronnière, héritièred’une famille de la noblesse poitevine. Durant tout le 19ème siècle, les Surin du Châtelard sont les parfaits représentants de cettecatégorie sociale des notables, mêlant bourgeoisie et noblesse, vivant de la rente de ses propriétés foncières.Nous n’avons guère de précisions sur le mode de vie des Surin auChâtelard. Il semble qu’ils n’aient pas apporté de modifications àl’aménagement du château et du parc. En 1876, ils emploient unLes Surin, parents et alliés : photographie prise vers 1890, au châteaude la Beaumière, dans la Vienne.Belle image d’une époque et d’un monde disparus. Hubert Surin est lequatrième personnage debout à partir de la gauche; son épouse est la, dame assise la plus à droite et son fils Léon est le jeune garçon debout, à côté de sa mère.LE CHATELARD2 ; De 1838 à 1934, la propriété Surinjardinier, un domestique, une cuisinière et une « fille de chambre » qui vivent au château. A cette date, le propriétaire estHubert surin auquel son père, François-amand, a fait donationdu domaine en 1873. Hubert surin est un passionné de chasseà courre et de vénerie, dont il fait sa principale – et coûteuse-distraction. C’est de lui que Léon Rigaud a appris l’art de latrompe de chasse (cf. Cahier d’IMPACT N°3). 11 vit au Châtelard, de plus en plus isolé du monde moderne, jusqu’à son décès en 1928. Un témoin de cette époque nous a rapporté lesouvenir d’un vieil homme parcourant à pied ses terres, vêtud’une ample pèlerine et soufflant dans une come pour rappelerses chiens.Le fils unique d’Hubert surin, Léon, n’a en revanche vécu queson enfance au Châtelard. Peu de temps après la mort de sonpère, en proie à des difficultés financières, il vend le domaineà la commune de Saint-Junien. A sa mort sans enfants, en1938, disparaît le nom des Surin (1).(1) c ‘est Léon Surin qui a fait don à la Société Archéologiquedu Limousin en 1903 de la collection de parchemins et vieuxpapiers rassemblée par son grand-oncle,Augustin-Jules Codetde Boisse. Ce fond Codet de Boisse, déposé aux Archives départementales de la Haute-Vienne, renferme de remarquablesdocuments originaux sur la ville de Saint-Junien.F.B.’X Sdjls.?-DtS T R I C T ^DÉ S* J U NIEÉrVq— T. A LO I-ET XÊS O I .Au dos du bilist 3 signalures ;! -REBEYROL, secréiaire du district’ •OEMARCILLAC, colonel commandant la milice; -PERICORO, receveur du district/ »■■■■ i » . .-•.Vf’BILLETS DE CONFIANCE EMIS A SAINT-JUNTENComme toutes les fois que cessent d’exister la paix et la sécurité, la monnaie métallique disparaît de la citculaticm.Durant la Révolution il en fiit de même. Les ossigtiats sont re lùsés par la populatioa On se méSe de cette nouveautéque sont ces billets de papier.Alors comment commetccr, comment payer les ouvriers?Des billets de « Confiance » sont émis dans toute la France par les municipalités, les communes, les districts, les départements pour rétablir le commerce.Le District de saint-Jimien (qui deviendra plus tard l’Anondissement), délibérant le 21 mais 1792, décide de l’émission de « Billets de Confiance » de cinq, dix, quinze et vingt sols pour une somme de 6000 livres. Une deuxièmeémissioi de billets d’une somme de 24 000 livres seia nécessaire pour assurer une bonne marche des affiiiies dansnotre région.Les assignats nationaux remplaçant petit à petit les billets de confiance, la loi fixe alors au premier août 1793 le retraitde ces derniers. Dans la pratique, ces billets ont été échangeables ccmtre des assignats jusqu’en décembre 1795.A Saint-Junien, le sieur Hacquard est nommé pour l’échange des billets de confiance contre des assignats. Cet échangese fiiisait dans la salle de la u ci-devant communauté des religieuses. »(centre administratiO-L’échange commencera chez nous le2décembre 1792.Il semble que presque tous les billets one été restitués et échangés, chacun s’étant empressé de les convertir en assignats, ce qui explique le difficulté de retrouver quelque exemplaire de cette monnaie révolutionnaire émise à Saint-Junien,